Le procédé BioCiter, conçu en collaboration avec Bioxegy, allie performances, impact environnemental réduit et amélioration des conditions de travail.
En collaboration avec les ingénieurs biomiméticiens de Bioxegy, les équipes R&D de NGE développe, depuis 2022, le procédé BioCiTer. Inspiré du biomimétisme, et plus particulièrement du fonctionnement naturel de la salive des termites, il repose sur la création d’un nouveau liant écologique, représentant une alternative innovante aux pratiques traditionnelles de terrassement, à savoir l’utilisation de la chaux vive dans le traitement des sols. Le projet a franchi une étape supplémentaire avec une première démonstration en conditions réelles sur le site de la direction régionale Grand Est de NGE, à Coin-lès-Cuvry (Moselle). Parmi les avantages de ce nouveau procédé, l’entreprise met en avant la réduction jusqu’à 70 % des émissions de CO2 et la simplification de la mise en œuvre sur les chantiers. Contrairement à la chaux vive, qui est un produit caustique à risque, le BioCiTer limite en effet la pulvérulence des matières premières, améliorant les conditions de travail des personnels, tout en limitant l’impact environnemental. Conçu pour répondre aux besoins des chantiers d’amélioration de portance du sol, le nouveau procédé trouvera également des applications dans certains aménagements urbains. Destiné à tous les donneurs d’ordre public et privé, il permettra de réduire l’empreinte carbone des projets. Avec le BioCiTer, NGE ambitionne d’atteindre, d’ici 2030, 275 kg équivalents CO2 par millier d’euros de chiffre d’affaires pour le traitement des sols, un volet essentiel des chantiers de terrassement réalisés par le groupe français.
