Que ce soit dans le cadre de travaux neufs, de réparation ou encore de raccordement, choisir la solution technique qui garantira l’étanchéité parfaite des conduites dans le temps, n’est pas toujours une évidence. Le matériau, le procédé d’assemblage, les conditions de pose et les contraintes techniques des fluides circulants, sont autant de paramètres qui orienteront vers un produit adapté ou adaptable.
Globalement, les fabricants de pièces de raccordement, manchons, branchements, s’accordent tous à proposer des produits fiables, faciles à mettre en œuvre et durables pour assurer la pérennité des réseaux. Pour certains, l’objectif est aussi de proposer une offre complète répondant aux besoins de construction et d’entretien des réseaux d’eau potable. Présent sur les différentes étapes du cycle de l’eau, Aliaxis développe des solutions pour sécuriser les réseaux tout en veillant à réduire leur impact sur l’environnement.
«L’enjeu aujourd’hui est de préserver la ressource Eau en apportant des solutions pérennes pour optimiser la gestion et la maintenance des réseaux d’eau et d’en améliorer la performance et le rendement», explique Cédric Court, responsable produits Infrastructure Aliaxis.
De son côté, le Groupe Claire aspire également à accompagner ses clients - collectivités, syndicats des eaux et régies, exploitants privés, canalisateurs et distributeurs - qui souhaitent mettre en place une gestion patrimoniale et pérenne des réseaux d’eau potable. Il s’appuiera pour cela sur les différentes expertises de ses marques, Hydroméca, EIE, ADG ou encore, Sainte-Lizaigne, fonderie historique française spécialisée dans la fabrication de pièces en bronze. «Nous développons des gammes suffisamment étendues pour permettre à nos clients, lorsqu’ils sont confrontés à une réparation, de trouver rapidement une solution», souligne David Gotte, directeur commercial AEP du Groupe Claire.
LA RÉPARATION EN MODE « UNIVERSEL »
Face à un réseau vieillissant et en mauvais état, un renouvellement systématique est difficilement envisageable. La tendance est donc à la réparation avec des attentes importantes. «Il faut pouvoir palier à ces travaux souvent très couteux en combinant la recherche de fuite en amont à de la réparation, pour limiter les volumes perdus», précise David Gotte, Groupe Claire.
Lors des réparations, à l’ouverture de la tranchée, c’est parfois la découverte… Divers matériaux de conduite, identification du type de casse (casses nettes ou perforations des conduites), gestion de certaines contraintes terrain (l’accessibilité qui conditionnera aussi la pose), niveau de pression du réseau (maintien ou non du service continu), … sans compter qu’il faudra réparer la plupart du temps rapidement voire en urgence. «C’est là où il faut avoir une palette de produits de réparation, pièces ou branchements fiables et faciles à poser, capable de s’adapter à toutes les configurations», poursuit le responsable.
De son côté, Aliaxis a restructuré sa gamme FRIACORE qui regroupe désormais les solutions en réparation multi matériaux, des raccords métalliques compatibles multi matériaux avec des manchons adaptateurs ou alors, des raccords de réparation pour réparer de manière définitive. L’objectif pour le fabricant est aussi d’apporter un gain technique, comme avec le raccord inox large tolérance, multi-matériaux et verrouillé FRIASAFE qui permet de multiples possibilités de raccordements tout en facilitant son installation avec un poids réduit et une mise en oeuvre rapide. Une solution qui reste aussi particulièrement pertinente face à des problématiques de désalignement des conduites et de déviation angulaire.
LES PIÈCES « GRANDE TOLÉRANCE »
Avec la marque ADG, le groupe Claire développe des gammes de raccords et manchons en fonte revêtue Epoxy «grande tolérance», permettant les réparations sur des conduites avec de multiples tolérances de diamètres et matériaux. Ces pièces sont conçues pour s’adapter à différentes situations grâce à leurs joints suffisamment résilients pour être posés sur différents matériaux. «Nous proposons également des colliers de prise en charge qui permettent de remplacer un ancien branchement aussi bien pour la fonte que pour le PVC à DN équivalent », ajoute David Gotte.
Le fabricant développe par ailleurs de plus en plus de solutions de prise en charge gros diamètres, notamment chez EIE, avec des colliers posés à l’aide de machines à percer spécifiques, de ballons d’obturation ou de vannes qui peuvent être posées sur les conduites en charge.
Des solutions particulièrement pertinentes dans le cadre d’interventions sur de grands linéaires, dépourvus de points de sectionnement, facilitant la sectorisation du réseau d’eau ou d’une dérivation.
Dans le canton de Vaud (Suisse), l’entreprise Connect Réseaux industriels a récemment mis en œuvre des manchons LP7 de Huot pour réaliser un raccordement entre des conduites en polyéthylène (PE) et des conduites en fibrociment.
Les manchons utilisés présentaient une longueur d’emboîtement importante, un dispositif autobloquant permettant d’éviter le recours à un massif béton, ainsi qu’un système de serrage dissocié facilitant la mise en œuvre, sans outillage spécifique.Ce type d’intervention illustre l’intérêt de dispositifs de raccordement à large compatibilité dimensionnelle et matérielle, conçus pour garantir l’intégrité hydraulique et la pérennité des assemblages en présence de conduites hétérogènes. Dans cette logique, la fonte ductile reste une solution privilégiée dans de nombreuses configurations, notamment pour sa robustesse et sa capacité à absorber les contraintes de terrain.
Electrosteel propose une gamme de raccords et manchons coulissants (DN 60 à 1200), conformes aux normes EN 545 et EN 598, adaptés aux réseaux gravitaires comme aux réseaux sous pression. Dernière innovation en date : le manchon EXPRESSLOCK, conçu pour permettre une découpe de maintenance sur canalisation verrouillée sans réduire la longueur du verrouillage ni altérer les performances d’étanchéité (PFA 25 bar). Tous les produits de la gamme bénéficient d’un revêtement renforcé époxy 250 microns (EN 14901), généralisé pour améliorer la durabilité des installations, même en conditions difficiles.
RACCORD LISSE ET SOUDAGE
Simona AG est spécialisée dans la fabrication de raccords lisses et de tubes soudables selon deux procédés, la polyfusion ou le soudage par manchons électrosoudables. «En fonction du domaine d’application, industrie, eau potable ou eaux usées, nos raccords sont disponibles en 3 matériaux, du polyéthylène (PE), adaptable à quasiment toutes les utilisations, le polypropylène (PP), plus utilisé dans l’industrie grâce à sa résistance aux températures élevées et aux agents chimiques, et le polyfluorure de vinylidène (PVDF), un thermoplastique plus largement utilisé dans le domaine de l’industrie et qui constitue même une alternative à l’inox. La gamme peut être proposées jusqu’au diamètre 1200», explique Jérôme Grandjean, responsable commercial France Sud et export chez Simona.
Pour la durabilité et la fiabilité des réseaux, les solutions thermoplastiques ont beaucoup d’atouts. Pour les environnements industriels plus contraignants, notamment en présence de fluides corrosifs ou de pressions élevées, certaines entreprises, comme Néovanne, développent des composants spécifiques tels que des brides en acier inoxydable et des clapets anti-retour adaptés aux exigences de l’industrie chimique ou agroalimentaire. En fonction des matériaux en présence, il est essentiel d'assurer des raccordements fiables et durables.
Pour les réseaux en polyéthylène, Aliaxis propose sa gamme de raccords électrosoudables de sécurité en polyéthylène FRIALEN, conçue pour garantir une parfaite continuité du réseau. «On a parfois tendance à penser que les raccords constituent les points faibles des installations. Mais avec ces solutions, c’est l’inverse: elles permettent de constituer un réseau monolithique, homogène et parfaitement étanche, qui renforce la fiabilité globale de l’infrastructure », assure Cédric Court qui souligne que, quel que soit les besoins en PEHD, Aliaxis propose des solutions complètes.
Le fabricant proposera également des solutions à emboîtement mécanique en PEHD, “pour les entreprises qui ne désirent pas nécessairement souder mais disposer d'une solution ‘emboiter et verrouiller’.”, ajoute-t‑il, ainsi qu’une gamme de raccordements et de réparation mécanique adaptable disponible jusqu’au DN 4000. Le choix entre un adaptateur verrouillé ou non verrouillé constitue également un point de vigilance dans la conception des réseaux en PE. «Le verrouillage ne doit pas être systématique ; lorsqu’il est mal adapté, il peut générer des points durs dans le réseau, voire des zones de fragilité», souligne un expert technique chez AVK.
Cette approche, encore parfois méconnue sur le terrain, met en lumière l’importance de bien évaluer les contraintes mécaniques du réseau avant d’opter pour un système verrouillé. Certaines gammes, comme les raccords Supa Maxi, proposent des déclinaisons spécifiques pour le PE, permettant d’ajuster la solution technique au contexte d’installation. Le PEHD est un matériau qui se développe ces dernières années apportant des solutions complémentaires pour permettre d’utiliser soit un système mécanique classique de serrage soit de l’électro soudable.
Pour les conduites en PE, le Groupe Claire a également développé une gamme de colliers électrosoudables disponibles du DN 50 à 315 mm, sur lesquels on conserve un robinet de prise en charge métallique. «Le matériau PEHD posant des difficultés pour une recherche acoustique de fuite, nous avons opté pour une solution mixte de matériau: une selle électrosoudable garantissant l’homogénéité avec la canalisation, couplée à un robinet de prise en charge en bronze pour permettre aux exploitants de venir aimanter le système d’écoute », souligne David Gotte.
LA SOUDURE : UN CHOIX TECHNIQUE
Le procédé d’assemblage peut varier, selon les conditions de poses, les contraintes matériaux et les contraintes techniques des fluides circulants. Le soudage par polyfusion, nécessite l’utilisation de matériels spécifique pas toujours adapté lorsque les conditions d’accès sont très contraintes, à la différence d’un manchon électrosoudable ou même mécanique. «Chaque solution a un coût, et c’est principalement ce qui va orienter les choix des pièces et la pose », poursuit Jérôme Grandjean, Simona. Jusqu’au DN 200 à 250, le choix s’oriente plus volontiers vers les manchons électrosoudables.
Au-delà, c’est souvent la technique de la polyfusion ou soudure miroir qui est la plus utilisée, même si elle reste un peu plus complexe. « L’avantage avec les thermo plastiques, c’est qu’avec la soudure, il n’y a pas d’entrée de matière comme des racines par exemple, pas de joints, de manière à assurer une étanchéité totale du système, même en cas de mouvements de terrain ou de variation des températures », explique Jérôme Grandjean. La jonction mécanique, plus souvent utilisée pour de la réparation, fera ainsi coexister différentes matières dans le système d’assemblage.
LE RAPPORT FABRICATION - EXPLOITATION
Dernièrement, Aliaxis a développé une gamme de vannes de branchements multi-tours électrosoudables. Grâce à sa poignée de serrage qui lui permet d’éviter l’utilisation d’un outillage pour son positionnement sur le tube PEHD, la vanne DAV RED SNAP va permettre d’ajuster et d’assurer un contact optimal entre la selle et le tube de manière à optimiser les performances de la soudure. « Sur ce produit, nous avons optimisé la surface de soudage en assurant une diffusion optimale de la chaleur sur le tube pendant la phase de soudage », explique Cédric Court, Aliaxis. Avec une durabilité estimée à 100 ans, le PVC-BO permet un gain d’énergie de 10 à 25 % par rapport à des réseaux traditionnels grâce à son excellente capacité hydraulique, mais pas seulement.
« Avec notre gamme de tubes TOM et nos raccords FITTOM en PVC-BO, le gestionnaire du réseau aura l’opportunité de rationaliser, optimiser au meilleur rapport qualité, prix, durabilité, du marché », assure Laurent Lassague.
Légers, les tubes sont facilement manuportables jusqu’au DN315 et le joint posé d’usine facilitera la pose, sans boulonnage. Dans cette même logique de simplification des interventions, la société International Fluide Contrôle développe des joints de démontage et adaptateurs à longueur variable. Conçus pour compenser les différences entre vannes série longue et série courte, ou pour remplacer une vanne à opercule par une vanne à guillotine, ces dispositifs facilitent la maintenance et le remplacement de robinetterie sur tous types de tuyauteries (fonte, acier, inox, plastique).
Disponibles du DN 50 au DN 1400, avec des pressions de service jusqu’à PN 40 (et au-delà sur demande), ils sont proposés en acier revêtu époxy 250 µm ou en inox, avec des joints en EPDM, nitrile ou Viton selon les conditions d’exploitation.
En tant que fabricant, Simona AG a développé la gamme SimoFuse® disponible pour des diamètres de tubes 225 à 1000 (fonction du SDR), en différents matériaux, et dont la technologie consiste à intégrer directement dans la pièce de raccord, une résistance électrique lors de sa fabrication.
«Ces produits permettent d’éviter les bourrelets intérieurs et extérieur et pourront être ainsi utilisés pour tout ce qui est transfert de fluide, eaux usées, eaux brutes ou eaux chimiques. C’est également une technologie qui reste extrêmement pertinente en retubage et qui ne nécessite qu’une machine de faible encombrement », souligne Jérôme Grandjean, Simona. Le fabricant propose également des raccords à connexion mécanique, les Modul PPRM, des gammes d’emboitement avec joints, sans soudure et pour une utilisation de retubage ou d’éclatement d’une canalisation sans pression.
LA POSE, UN MÉTIER EXIGEANT ET POLYVALENT
Mais la qualité du matériel ne suffit pas. «Car même avec les meilleurs produits, leur pose doit être réalisée dans le respect de règles strictes de mise en œuvre, sinon la réparation ne saurait être pérenne», ajoute David Gotte. Outre les casses sur les canalisations, les pièces, raccords, manchons et robinets restent aussi des points critiques en termes de fuite, que ce soit en raison de la vétusté de la canalisation, d’un matériau inapproprié ou d’un équipement non éprouvé, ou d’une installation dans des conditions inadaptées.
À ce titre, des équipements éprouvés comme les robinets GLOBALL 2038 de Sainte-Lizaigne ou YACUO, développé par Huot en 1984, toujours utilisés aujourd’hui, apportent une réponse standardisée et durable aux exigences des réseaux d’eau potable. «Les process de pose décrits dans le fascicule 71 doivent être rigoureusement respectés, rappelle David Gotte. C’est aussi un métier complexe qui nécessite à la fois des compétences en plomberie, terrassement, électromécanique, et désormais en électronique, mais aussi, la maîtrise de la mise en œuvre sur chantier ainsi que des techniques de recherche de fuites». Selon Pascal Lefebvre, gérant de SGB (Saint Germain & Straub), la majorité des fuites observées sur le terrain proviennent non pas des produits euxmêmes — généralement soumis à des contrôles qualité stricts en usine — mais des conditions de pose et d’installation.
C’est dans cette logique que l’entreprise a développé le concept EASY’O, visant à fiabiliser les branchements et à limiter les risques d’erreur ou de dégradation lors de la mise en œuvre. Parmi les solutions proposées, le collier de prise en charge FAST’O est conçu pour une fixation rapide et intuitive, avec un niveau d’étanchéité dépassant les exigences réglementaires. Il s’accompagne de la machine de perçage PERF’O, qui permet un perçage sans copeaux ni efforts pour l’agent, en utilisant le même outil électroportatif. L’ensemble a été pensé pour simplifier les procédures d’intervention, tout en renforçant la fiabilité globale des installations.
Avec sa solution Simoclean, Simona propose une technologie de soudure innovante qui va intégrer «la partie bourrelet» dans le tube. Il s’agit d’un procédé de soudage bout à bout à outil chauffant dans laquelle les cordons de soudure sont intégrés dans la paroi du tuyau, éliminant ainsi le besoin de démontage. «Grâce à l’évidement de haute précision usiné sur les extrémités des tuyaux à assembler, les cordons de soudure affleurent les parois du tuyau et ne dépassent plus à l’intérieur du tuyau», reprend Jérôme Grandjean. Contrôlée par CNC (commande numérique par ordinateur), la machine à souder assiste l’utilisateur tout au long de la procédure, grâce à des paramètres de soudage spéciaux enregistrés au préalable et qui optimiseront le traitement (jusqu’à 45% plus rapide qu’un soudage conventionnel).
UNE ASSISTANCE À LA RECHERCHE DE FUITES
La pérennité des produits reposera également sur la qualité du matériau. «Si on répare une fuite, autant utiliser des produits aussi durables que le réseau déjà en place, c’est à dire 50 ans, voire plus !», reprend David Gotte, Groupe Claire. Toujours dans un objectif de gestion patrimoniale, le fabricant propose d’équiper ses produits de systèmes connectés et/ou de comptage afin de collecter les données qui permettront d’orienter les campagnes de recherche de fuites vers les secteurs les plus critiques. «Nous avons de plus en plus de produits qui autrefois étaient de simples branchements et qui sont aujourd’hui équipés d’un capteur capable d’écouter et d’alerter en cas de réseau fuyard», ajoute-t‑il.
Avec la marque EIE, Claire a aussi développé des gammes de manchons posés en charge qui peuvent être installés sur un réseau de manière permanente afin de créer des points d’accès. Ceux-ci permettent, par exemple, d’introduire la solution PipeMic (FAST) dans le réseau, afin de détecter précisément les fuites grâce à sa technologie acoustique performante, y compris sur les conduites plastique (PVC ou PEHD). «Aujourd’hui, on tend de plus en plus vers une réflexion qui est de se dire que tant qu’à faire, si on répare, on en profite pour mettre un capteur (acoustique, pression, comptage…). Notre partenariat de distribution avec Itron, ainsi que les gammes développées par le Groupe Claire et proposées sous la marque Ijinus, nous permettent de proposer des solutions de télérelève et de transmission de données via les loggers BLUE. Associés aux réseaux de communication tel que LoRa déployés par les collectivités, ils facilitent la récupération des données et le suivi des consommations », explique David Gotte.
DIGITAL, FACILITÉ DE POSE… UNE DYNAMIQUE DE DÉVELOPPEMENT
Aliaxis travaille également à développer un environnement connecté et digital. Pour cela, l’entreprise a lancé un outil qui va valoriser les données chantier dans ce nouvel écosystème.
«Pour une gestion digitale des données chantier, nous avons souhaité apporter un outil allant même jusqu’à enregistrer, tracer, documenter et géolocaliser les informations qui concernent les données de soudage sur notre WorkFlow, grâce à nos machines qui sont aujourd’hui connectées en Bluetooth», ajoute encore Cédric Court.
Cet «assistant digital chantier» apportera en parallèle une aide au suivi des bonnes méthodes de mise en œuvre.
Le Groupe Claire répond également à cette demande croissante de surveillance connectée des réseaux, avec ses vannes pilotées Wayve, par exemple. «Il s’agit d’une solution intégrée combinant robinetterie pilotée, comptage et communication de données. Un logiciel, va permettre de contrôler en permanence les consommations de manière autonome et de couper l’eau ou d’alerter si une consommation anormale est détectée», souligne encore le responsable. Pour les fabricants, réfléchir à demain pour mieux accompagner les clients reste donc une priorité. Quels matériaux pour sécuriser encore plus les réseaux? Quelles nouvelles caractéristiques pour la mise en œuvre? Comment gagner du temps… tout en optimisant les performances? L’impact du changement climatique sur les canalisations ? Leur vieillissement prématuré, etc. …? Pour répondre à ces problématiques et trouver les solutions de demain, les fabricants travaillent également à des co-développements avec d’autres grands acteurs.
